Suivant vos bienveillants conseils, j'ai temporisé avant de saisir à nouveau mon clavier azerty (j'insiste...). Je n'ai pas encore effectué de demande de thérapie pour Pipeaupathologie aigüe, mais j'y songerai.
Etant donc pour l'instant toujours sous l'emprise de ma déformation d'ingénieur de l'aménagement du territoire et du développement durable, vous n'aurez présentement qu'un argumentaire favorable au pipeau dans toute sa splendeur.
Il semblerait donc que je me sois mépris dans l'interprétation de vos propos. Vous avez raison de relever cette inexactitude. Pour autant, le fond demeure le même. Le pipeau vous a été d'un précieux recours lors de la discussion, mais vous estimez que pour retranscrire ladite situation, il vous fait défaut.
Nous retombons là en plein coeur du débat: à qui incombe la faute? Comme j'ai pu le souligner précédemment, le pipeau n'est au fond qu'un simple outil. Polymorphe, certes, mais un outil quand même. Et reprocher, en l'occurrence, que l'outil n'effectue pas la tâche pour lequel on l'utilise, c'est s'être engagé dans l'un des deux cas de figure qui suivent: soit l'outil n'est pas destiné à la tâche, soit l'utilisateur manipule mal l'outil.
En aucun cas on ne peut reprocher quoi que ce soit à l'outil. Il ne faut pas s'étonner de pulvériser la boîte de cassoulet si on utilise un pied-de-biche pour l'ouvrir. Inversement, si on ouvre des huîtres comme un pied, on est à peu près sûr de ne plus avoir de main. Un troisième cas, un peu à part, serait le fameux coup du « je débouche la bouteille de gros rouge, et le manche du tire-bouchon me reste dans les mains ». On peut alors considérer que l'outil est fautif. Personnellement, j'y vois davantage un défaut de fabrication que de conception. Ce qui nous ramène au cas où l'outil n'est pas adapté à la tâche (et où le fabricant est une grosse tache).
Aussi pour utiliser l'outil « pipeau », faut-il avant tout savoir le manier. Mais tel un piano, il n'est nul besoin d'être un virtuose pour pousser la chansonnette. Le pipeau s'adapte à tous les niveaux, des plus jeunes (« c'est celui qui le dit qui l'est »), aux plus vieux (« je n'aime pas les riches »). Je crains donc qu'un passage momentané de rancoeur acerbe n'ai malencontreusement éveillé chez vous des velléités anti-pipologiques, alors que vous-même, êtes le premier à défendre les principes généraux de notre déformation.
Sur ce, sachez cher ami calembredainaute, que mon verre de rouge à la main portera tant que possible un toast en votre honneur! Sincères salutations!
NB: ceux intéressés pour approfondir le coeur de la discussion peuvent consulter l'ouvrage de référence du Professeur Von Dez, L'homme, l'outil, et la quiche lorraine, parus aux éditions Pipologie Vaudaise. |
Hors Sujet Ecrit par remi le 2006-08-21 20:45:31 La Galilée elle s'est pris plein de scuds storms dans la gueulle. Et vu l'activité de la France ça risque de recommencer sous peu... Bon après que les militaires français refusent de servir de carton d'entrainement aux soldats des deux bords, je comprend un peu mais bon... les américains vont encore dire que les français savent pas se battre. N'empêche le hesbollah, comme méthode de combat ça ressemble beaucoup aux terroristes de C&Q). Visionnaire ce jeux. |
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